Proclamer la victoire de Jésus le soir d'Halloween lors de la soirée Holy Win à Paris
Le vendredi 31 octobre à Montreuil, le ministère On Fire qui rassemble des chrétiens francophones aspirant à un réveil parmi la jeunesse, organise une soirée intitulée Holy Win. Une "alternative chrétienne à Halloween", selon les organisateurs.
Proclamer la vie dans les ténèbres, tel est l'objectif de la deuxième édition d'Holy Win organisée par le ministère On Fire à Montreuil, le 31 octobre prochain.
"Proclamer la victoire de Jésus et de célébrer la vie et la lumière."
Organisé dans une salle pouvant accueillir 200 personnes, le rassemblement se veut chaleureux et festif. Au programme : des louanges, des temps de prières, mais aussi des témoignages et des prédications axées autour du thème "Que la lumière soit ! Activer le surnaturel de Dieu dans nos vies".
Pour remplacer les déguisements effrayants, dont il est coutume de se vêtir à Halloween, les organisateurs invitent les participants à se déguiser en un personnage de la Bible ou à s’habiller de manière "lumineuse".
L'entrée est gratuite mais il est nécessaire de s'inscrire. La soirée se tiendra de 21h à 5h du matin au 93 rue de Stalingrad. "Si Dieu a permis que cet événement soit gratuit, c’est parce qu’Il veut toucher un maximum de cœurs", a déclaré Miadana, cheffe de projet dans le ministère On Fire. Il rassemble des chrétiens francophones "qui aspirent à voir un réveil authentique parmi la jeunesse" et souhaite encourager les croyants dans leur marche avec le Seigneur.
"Holy Win, c'est plus qu'un simple événement : c'est un appel, une soirée de feu, où Dieu veut amener un réveil dans cette génération."
Une fête satanique
Dans un post Instagram publié le 20 octobre dernier, les organisateurs ont partagé l’interview de Riaan Swiegelaar, un ancien chef de l’Église satanique devenu chrétien. Dans une vidéo, il explique que le jour d’Halloween est "le plus important du calendrier satanique". Le croyant appelle à prier pour toutes les personnes qui vont célébrer cette fête afin qu’elles vivent "une véritable rencontre avec Jésus Christ".
Le fondateur de l’Église de Satan lui-même, Anton LaVey, aurait déclaré :
"Je suis heureux que les parents chrétiens laissent leurs enfants adorer le diable au moins une nuit de l’année."
Une fête qui revêt donc une dimension spirituelle, tant pour ceux qui la célèbrent en ayant conscience de son objectif, que pour ceux qui y participent sans en mesurer la portée.
Mélanie Boukorras
